L’un des intérêts principaux du train à hydrogène est son autonomie permettant de l’exploiter sur les lignes non électrifiées. Cette solution n’émet pas de polluant atmosphérique local lié à la consommation d’énergie. Il s’agit de remplacer les moteurs Diesel par des piles à combustible, des réservoirs d’hydrogène, et des batteries pour une traction sans émission directe de gaz à effet de serre. L’hydrogène
stocké dans les réservoirs est mélangé à l’oxygène de l’air ambiant dans la pile à combustible, située en toiture du train. L’électricité produite peut être stockée dans les batteries. La réaction chimique produit uniquement de l’eau. Le train à hydrogène dispose d’une autonomie allant jusqu’à 600 kilomètres, en transportant 220 passagers à 160 km/h. A terme, il est prévu d’envisager une autonomie de 860 km au lieu de 600 km pour le transport de voyageurs, une autonomie supérieure à 1000 km pour le Fret, une autonomie de 6h pour Réseau, et de disposer de plus de puissance de traction pour les besoins de Fret et de Réseau.
Quatre régions ont commandé des rames bimode, alimentées par de l’électricité ou de l’hydrogène : Auvergne Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie.
Facteur de réussite :
Atteinte des objectifs d’économies d’énergies sur les lignes concernées par les circulations pilotes.
Planification :
Fin 2025 : mise en circulation commerciale.
La circulation des engins est envisagée dans chacune des Régions associées.
278 M€ investis concrétisés par l’achat ferme de douze rames Régiolis H2 à Hydrogène (plus de deux en option) :
• 215M€ investis par les Régions,
• 8M€ investis par la SNCF,
• 8M€ investis par Alstom,
• 47M€ d’aides de l’Etat aux Régions.
Périmètre :